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Le vrai coût de la désorganisation : combien vous perdez chaque mois sans le savoir

Marc-André a levé les yeux de son bureau à 19h43.Encore une journée qui avait filé sans qu’il sache trop comment. Il avait réglé deux urgences, répondu à une dizaine d’appels, déplacé un rendez-vous, trouvé un employé sur le bord de partir, et réalisé vers 16h qu’une soumission importante n’était jamais partie.

Rien de catastrophique. Juste… encore une journée comme ça.

Il ne s’en rendait pas compte, mais chaque journée passée dans cette improvisation lui coûtait plus cher qu’il pensait.


La désorganisation coûte. Beaucoup plus qu’on le pense.

Contrairement à une dépense visible comme une réparation ou un mauvais achat, la désorganisation génère des pertes invisibles, mais répétées.


Le vrai coût de la désorganisation : combien vous perdez chaque mois sans le savoir


Voici trois catégories de pertes que je vois chaque semaine chez les PME que j’accompagne:


1. Comprendre le vrai coût de la désorganisation pour votre entreprise

La désorganisation ne se voit pas toujours… mais elle se sent dans chaque détour inutile :

  • Rechercher un bon de commande ou un fichier égaré.

  • Fouiller dans des messages textes ou des courriels pour retrouver une info client.

  • Réorganiser un chantier en urgence à cause d’un oubli dans l’horaire.

  • Réexpliquer une tâche parce qu’aucune procédure n’est documentée.

  • Perdre du temps en double saisie, en transcription manuelle, ou en suivis improvisés.


Les statistiques sont claires : un employé qui travaille dans un environnement désorganisé perd en moyenne 2 heures par jour à chercher de l’information, corriger des erreurs ou refaire des tâches mal transmises.

Avec une équipe de 5 personnes, c’est 10 heures perdues par jour, soit 50 heures par semaine.

 

À 40 $/h en moyenne, cela représente 2 000 $ par semaine de productivité gaspillée.

Et ce, sans compter le stress et les retards que ça génère ailleurs dans l’entreprise.

C'est ça le vrai coût de la désorganisation de votre entreprise! Mais malheureusement, ce n'est pas tout...

 

2. Opportunités manquées

À force d’être pris dans l’urgence et le brouillard opérationnel, il devient facile de passer à côté d’opportunités réelles :

  • Un devis oublié = une vente qui ne reviendra peut-être jamais.

  • Une réponse envoyée trois jours trop tard = un client qui choisit un concurrent plus rapide.

  • Une mauvaise planification = l’impossibilité d’accepter un contrat rentable parce que personne n’est disponible à temps.

  • Une info client mal transmise = une soumission inexacte ou une perte de confiance.


Ces pertes sont plus difficiles à quantifier, mais souvent bien plus coûteuses que le temps perdu lui-même.

Dans plusieurs cas que j’ai analysés, des entreprises perdaient entre 5 000 $ et 15 000 $ par mois simplement parce que leurs suivis et leur planification n’étaient pas structurés.


Et le plus frustrant? On ne voit pas ce qu’on n’a pas eu. Mais ça ne veut pas dire que ce n’était pas là.

 

3. Erreurs coûteuses

Quand l’information circule mal, les erreurs s’accumulent — et elles coûtent cher.

  • Facturer un client sans toutes les heures travaillées.

  • Oublier des matériaux dans la soumission, puis devoir les absorber.

  • Commander deux fois la même chose, ou pas du tout.

  • Envoyer deux équipes au même endroit, pendant qu’un autre chantier attend.

  • Laisser un employé avancer sur la mauvaise tâche pendant une journée complète.


Ces erreurs paraissent souvent mineures prises une à une. Mais additionnées semaine après semaine, elles grugent les marges.

Et surtout, elles ne sont pas des accidents : ce sont le symptôme d’un système mal organisé.

 

La solution n’est pas compliquée. Mais elle demande de la rigueur.

Revenons à Marc-André. Il a accepté de prendre 4 semaines pour implanter une nouvelle façon de travailler. Pas une usine à gaz. Juste un minimum de structure.


Voici ce qu’il a mis en place — et que tu peux faire aussi :

Un tableau de bord visuel


Chaque semaine, il voit en un coup d’œil :

  • les suivis à faire

  • les ventes en cours

  • les échéanciers des projets

  • les problèmes à régler


Un simple tableau partagé (Excel ou en ligne) suffit pour commencer. L’essentiel, c’est de l’utiliser chaque semaine.

 

Un système de planification hebdomadaire

Chaque lundi matin : 30 minutes pour planifier la semaine.

Chaque vendredi midi : 30 minutes pour faire le point.


Ça a permis à son équipe :

  • de mieux se coordonner

  • de régler des problèmes plus tôt

  • de se concentrer sur ce qui compte

 

Des procédures simples pour les tâches critiques

Pas un manuel de 60 pages. Juste quelques procédures claires :

  • Comment faire une soumission

  • Comment faire le suivi d’un client

  • Comment transmettre les informations entre le bureau et le chantier


Et surtout : tout le monde les connaît et les applique.

 

Résultat? Moins d’heures gaspillées. Plus de rentabilité. Plus de calme.

En moins de deux mois :

  • le temps de gestion hebdomadaire a baissé de 25 %

  • les ventes fermées ont augmenté de 15 % (grâce aux suivis systématiques)

  • l’équipe a repris confiance, et les départs ont cessé


Mais surtout, Marc-André a cessé d’avoir l’impression de "pédaler dans le vide".

 

Et toi, combien ça te coûte chaque mois?

Tu veux savoir si la désorganisation te coûte cher?Voici 3 questions simples à te poser :

  1. As-tu déjà manqué une vente ou un client à cause d’un oubli?

  2. Combien de temps par semaine perds-tu à chercher des infos ou à réexpliquer les mêmes choses?

  3. Est-ce que tu finis souvent tes journées sans savoir ce que tu as vraiment accompli?


Si tu as répondu oui à au moins deux de ces questions, il y a probablement plusieurs centaines, voire milliers de dollars qui te glissent entre les doigts chaque mois.

Pas besoin de tout révolutionner. Mais tu dois commencer quelque part.


Tu mérites mieux qu’une entreprise qui t’épuise

Être entrepreneur, c’est accepter un certain niveau de chaos. Mais vivre constamment en mode panique, ça finit par user ton énergie, tes finances et ton plaisir de travailler.


La bonne nouvelle? C’est réversible.


Une meilleure organisation, ce n’est pas une montagne. C’est une série de petites décisions concrètes, prises une à la fois, avec le bon soutien.


Si tu as l’impression de perdre le contrôle, sache que tu n’es pas seul — et qu’il existe des façons simples de reprendre les rênes. Tu n’as pas à faire ça tout seul.


Tu travailles trop fort pour que ta structure te freine. Il est temps qu’elle commence à t’aider.



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